Aucune Image Disponible

La neutralité en pâtisserie : Améliorer le choix des matières premières pour préserver la santé des clients et des équipes de production

 Auteur / autrice: Léa JOOSEN  Category: 2024  Publié: 2024  Pages: 81 More Details
 Description:
En France on ingère en moyenne 4 Kilos d’additifs par an, un chiffre inquiétant révélé par l’association de consommateur UFC que choisir. Ce chiffre alarmant révèle que nous sommes très exposés à des produits toxiques dans notre alimentation (édulcorants artificiels, émulsifiants, colorants, aromes, régulateurs, correcteurs, préparations enzymatiques…) En pâtisserie, confiserie, on peut constater régulièrement l’utilisation de colorants, aromes, texturants, émulsifiants, gélifiants et agents de sapidité pour rendre les produits de nos vitrines plus attrayants, mais aussi pour disposer d’une meilleure conservation. Ses adjuvants n’en restent pas moins des additifs, régulièrement sujet de polémique sur la santé et scrutés par la population soucieuse de les bannir au maximum de leur alimentation pour préserver sa santé d’éventuels risques. Cependant ce ne sont pas les seuls produits additivés de nos économats : Les farines, la crème, le beurre, le chocolat, fromage, et mix divers et variés pour préparations rapides sont également riches de colorants, conservateurs, aromes, émulsifiants et correcteurs de gout… Pourtant aujourd’hui la tendance affichée pour les industriels est au « sans additifs », un véritable outil de marketing pour satisfaire les clients et les rassurer. Malheureusement le constat chez les artisans est catastrophique, bien que de plus en plus de chefs interpellent sur une consommation locale raisonnée, ou de pâtisseries dites plus diététiques. Rare sont encore ceux et celles qui revendiquent les valeurs de la naturalité ou « sans additifs ». On peut également se rendre à l’évidence que chez les pâtissiers boulangers il est bien plus difficile de savoir de quoi est composé un pain ou un gâteau. Le bilan économique des années en cours n’aide en rien les artisans, entre les hausses de prix des matières premières de l’énergie et des charges et la difficulté à recruter du personnel. Il est souvent difficile de se tourner vers des matières premières plus qualitatives et souvent plus couteuses

 Retour